le rP DE LA PROPHETIE

un rP de groupe qui avait bien démaré mais qui s'est arrêté en cours de route

http://forum.lenouveaumonde.org/index.php?act=ST&f=174&t=15638&hl=&s=2e57ef2eebb2f93a13160b650ddbd9dc

[HRP : ceci est un rP mise en place dans notre forum privé, il est exclusivement réservé aux Eveillés. Nous posterons tous les trois jours le chapitre suivant (en espérant que le délai sera respecter), nous sommes déjà au chapitre 6 (donc 15 jour d'avance)...

Bonne aventure, si vous avez des idées ou des conseils, adressez les à l'auteur, nous sommes à l'écoute de toute critique constructive...Nous allons essayer de nous améliorer chapitre par chapitre.

Je tiens à saluer notre adorable NANI qui est à l'origine de cette formidable aventure qui va nous lier et remercie par avance tous ceux qui vont y participer.

Bonne Lecture]

Voici lé départ de l'aventure, la prophétie :

CITATION
Aux abords d'une ultime nuit,
Sera décidé l'issue de toute vie,
Le messager de la mort se dressera
Et de son poing fulgurant elevera
La lame damnée, augure de fin
Le cour de ce monde n'aura aucun lendemain,
Car le chevalier noir menera l'armée obscure,
Qui laissera au monde telle blessure,
Qu'elle signifiera la fin de toute chose bonne
Malgré l'Union de Lumière
Ce monde verra une nouvelle ère;
Voilà la destinée des Eveillés.


(copiryght, Nani, Eveillé dès le berceau)

Chapitre Premier


L’aube dardait ses premiers rayons sur le visage d’un homme, allongé, encore endormi.
En cet automne du Monde, les hommes de bien ne savaient pas qu’il leur faudrait profiter pleinement de ces derniers chaleureux levers de soleil.
Un oiseau chanta, quelque part au fond de la forêt, amenant une ombre sur le visage clair de l’homme. Il était bien bâtit, avait une chevelure noire fournie.

Ses paupières tressaillirent, il ouvrit grand ses yeux bleus profonds sur le monde qui l’entourait.
Non loin de lui était également endormi, un autre personnage, aux traits fins plus racés, dont ont pouvait deviner les origines elfiques, cependant ses cheveux ébène, indiquaient qu’il s’agissait d’un demi-elfe.
Elepterion, car ainsi se nommait l’homme, se leva, hésitant, il observa ses mains, écartant les doigts, se toucha le corps, inspira profondément les odeurs des bois ; le pollen, les fleurs, l’humus, la terre, l’humidité des hauts arbres.
Il fit quelques pas, en direction d’Azurio, car tel était le nom du second personnage endormi, et se pencha vers son visage.
Azurio sentit son souffle, et s’éveilla.
Il regarda cet homme au dessus de lui, de ses yeux violets sauvages.
Dans le silence de la forêt, ils se reconnurent mutuellement.

« Je n’ai aucun souvenirs. Comment suis-je arrivé ici ? Qui es-tu Elepterion ? »
L’humain ferma les yeux, cherchant dans son esprit, palpant du vide.
« Je ne trouve rien, tout comme toi, mon passé est ce vide, qui habite mon âme.
Où sommes-nous ? Regarde le soleil, son éclat m’aveugle, sous le couvert des arbres nous serions mieux, tentons de marcher, peut-être trouverons nous… »
Il ne pouvait pas terminer sa phrase, incapable de dire ce qu’il cherchait.

Comment savait t’il le nom d’Azurio ? De même que le sien ?
Ils marchèrent le long de la forêt, tout occupés par leurs pensées, et peu à peu, le jour se levait, sans qu’ils mangent, sans qu’ils parlent, inexorablement.
Azurio entendit la rivière en premier, souriant à Elepterion, il s’élança, et au bout de quelques pas entre les arbres, qui établissaient entre eux ce réseau touffus, arriva au ruisseau.
A quatre pattes, il buvait, l’eau, sa première nourriture, marqua son cœur, le faisait palpiter, il sentit tout son corps vibrer, répondre au chant de l’eau, qui coulait en lui.
Il fut rejoint par Elepterion, qui s’abbreuva généreusement également.
Il avait les pensées ailleurs, « Il doit bien exister une raison, un chemin à prendre.. »
Et tandis qu’il résonnait, il leva les yeux et aperçu un chemin, mince, à travers la végétation.
Il se dirigea de ce côté, sans un mot, et Azurio le suivit, sans même avoir entendu Elepterion lui dire où il allait. Leurs pieds hésitèrent, dans le cours de la petite rigole claire, puis se perdirent, dans la terre, à travers le chemin, au début laissant des traces de leur passage, puis sans en laisser aucune, une fois secs.

Quittant les bois, ils suivirent encore le chemin, a travers une plaine verte, ou soufflait un vent puissant d’Est, qui les fit se pencher.
La végétation sauvage, n’excédait pas le mètre, couchée par la force du vent, puis vient à devenir plus nombreuse et fournie, et à cerner le chemin, quand ils approchèrent d’une colline.
Azurio, courant, arriva le premier en haut de la butte, et fit de grands gestes à Elepterion, afin que celui-ci accéléra son pas, tendant le bras vers un point donné.

Du haut de cette colline, on pouvait apercevoir, a environ deux lieues de là, un village…

CHAPITRE SECOND

Elepterion et Azurio se tenaient en haut de la colline surplombalt le village, une douce brise effleurait leur peau les invitant à la descente...Ils portaient leurs regards au loin, appréciant les derniers rayons chauds en cette fin d'aprés midi de Juillet. La vie s'écoulait tranquillement en contrebas, on pouvait voir les champs pleins d' épis de blés et d'orge balayés par quelques bourasques dessinant ci et là des visages étranges mais chaleureux. Les hommes revenaient vers leur femmes, ils poussaient leur chariot remplis de leur récolte.

Elepterion pointa le village du doigt, les mots n'avaient point d'utilité et même ce geste était futile, ils se comprenaient d'un regard tant il semblait se connaître...

Un oiseau se posa sur la main d'Elepterion, celui-ci le regarda et lui sourit, en réponse, le volatile émit une douce mélodie qui faisait réponse à la brise du vent caressante...Ses couleurs d'un bleu vif percées ici et là de quelques tâches rouges en faisait un joyau vivant que les rayons du soleil emplissaient de vie. Tout était si calme, Elepterion bougea quelque peu, l'oiseau s'envola non par peur mais par désir car tel est sa nature, il joue avec le vent comme l'enfant avec le milieu qui l'entoure. Elepterion et Azurio descendaient en direction du village, ils ne virent pas l'oiseau s'envolant vers le ciel, il volait si haut tournoyant tel une toupie et profitant des courants ascendants puis brusqement ses ailes ne battirent plus et il commenca à tomber...

Son corps si frèle s'écrasa au sol tel une pierre, à l'endroit ou il toucha le sol, celui-ci commenca à pourrir, les plumes de l'oiseau s'envolaient découvrant sa chair...Ses pattes étaient noires, noires tel la nuit que ne verrait pas ce petit être, noires tel la mort qu'insufflait Elepterion à tout être vivant...Puis, la chaire morte tréssaillit, l'oiseau ouvrit les yeux d'un rouge sang, il se percha sur une branche non loin, scrutant la descente d'Elepterion et d'Azurio, il poussa un crie strident et long qui se repercuta au loin...Un crie de mauvaise augure mais personne n'était présent pour l'entendre.

La transformation avait commencer, ils 'approchaient calmement du village, ils n'étaient pas encore tous présents, les anges de la mort allaient faire leur récolte.

Chapitre Trois:




Continuant leur descente, ils débouchèrent enfin à l'entrée du village. Là, au milieu de l'agitation ambiante, des paroles et des cris, des déambulations de tous, ils s'arrêtèrent sans même se lancer en regard, tels deux jumeaux partageant les même sentiments.

Et soudain, ce fut le silence.
Nul bruit ne venait le troubler, comme si à leur simple vue, tout le village retenait sa respiration, dans l'attente d'un évènement inévitable. Tous les regards étaient fixés sur Azurio et Elepterion et les villageois dévisageaient avec stupeur ces visages inconnus, rayonnants d'une beauté irréelle, qui semblait venue d'un autre monde.
Nul n'osait bouger comme si le moindre mouvement risquait d'entraîner l'apocalypse.
Les nourissons eux-même avaient cessé de pleurer.

Tout était beaucoup trop calme, le calme avant la tempête songeait Elepterion tout en ne sachant pas d'où cette phrase avait surgie.
Et alors que l'un des villageois était sur le point d'ouvrir la bouche, il y eut un mouvement.

Un nouveau personnage s'avançait, entrant lui aussi dans le village.
Il était pour le moment entouré d'ombre ce qui le cachait aux yeux de tous.
Mais bientôt, il arriva et c'est alors que la stupeur fut à son comble, de l'ombre sortait une magnifique jeune fille qui resplendissait tout à coup d'une lueur si vive que les habitants durent fermer les yeux.
Elle s'approcha d'Elepterion qui la détailla avec soin: de grands yeux noirs, de longs cheveux sombres qui virevoltaient derrière elle, un corps agile mais dont les formes déjà pleines indiquaient clairement que ce n'était plus une enfant.
Elle était grande, pas autant qu'Azurio, le plus grand des deux hommes mais presque autant qu'Elepterion.

Les villageois avaient ouvert les yeux et regardaient à présent bouche bée, les trois inconnus si terriblement beaux qui débarquaient dans leur village, jusqu'à présent si paisible...

Chapitre 4

Elepterion et Azurio était resté bouche bée devant la beauté de la jeune femme qui venait d’arriver. Elle était si belle, si mystérieuse, qu’ils en avaient perdu la parole.
Elle-même aurait eu du mal à aligner deux mots, car jamais elle ne se serait attendue à rencontrer de tels personnages dans ce petit village.

Le villageois qui allait parler avant l’apparition de la jeune femme prit son courage à deux mains, s‘avança vers les étrangers et les salua :

« -Bien le bonjour étrangers. Je me présente, je suis Bingon, le chef de ce village. Qu’est-ce qui vous amène par ici ? »

C’est Azurio, ayant repris ses esprits le premier, qui répondit à Bingon :

«-Bonjour, mon nom est Azurio, et mon compagnon que voilà s’appelle Elepterion. Je n’ai malheureusement pas la chance de connaître le nom de cette charmante fille mais... »

La jeune femme sortant de sa stupeur coupa la parole à Azurio et dit :
« -Nanenarelle ! Je m’appelle Nanenarelle, je suis en voyage afin d’en apprendre plus sur les peuples de ce pays.

-Fort bien jeune fille, reprit Bingon, si vous avez des questions à me poser, vous pouvez passer chez moi quand bon vous semble.

Puis se tournant vers Azurio :
Alors Sir Azurio, qu’est-ce qui vous amène, votre ami et vous, dans mon beau village ?

-Et bien, cela peut vous paraître étrange, mais nous nous somme éveillés à une journée de marche d’ici, sans aucun souvenir de notre vie passée, ni de la façon dont nous sommes arrivés là bas.

Bingon se gratta la tête en réfléchissant, puis dit :
Je suppose qu’après une journée de marche, vous devez mourir de faim !! Venez donc dîner chez moi avec votre ami, et l’invitation tient aussi pour vous, Dame Nanenarelle, cela sera le moment pour que vous me posiez des questions sur ce qui vous intéresse... »

Nanenarelle et Azurio firent oui de la tête, alors qu’Elepterion, toujours en train de dévisager la jeune femme, n’avait toujours pas dit un mot. Peu à peu les villageois qui s’étaient rassemblés autour des nouveaux arrivants se dispersèrent, retournant chez eux après une journée de travail acharnée.
Azurio, Elepterion et Nanenarelle suivirent Bingon, qui les conduisit au centre du village où était sa maison. Ils arrivèrent à une sorte de place, avec une fontaine en son centre. C’était une magnifique fontaine, des jets d’eau bien fraîche coulaient de part et d’autre de statue représentants des paysans en train de travailler aux champs. « C’est magnifique ! » pensa Nanenarelle. Elle ne remarqua qu’après qu’un individu était assis près de la fontaine. Lui-même les observait, en souriant. Mais Bingon continua son chemin sans prêter attention à l’être qui se tenait à côté de la fontaine, alors Azurio, dont la faim venait de l’emporter sur la curiosité, continua de suivre Bingon et entraîna Elepterion et Nanenarelle avec lui.

Bingon s’arrêta devant une petite bâtisse située non loin de la place à la fontaine, ouvrit la porte et invita ses compagnons à entrer.
C’était une belle maison, l’extérieur était un peu délabré, mais l’intérieur était d’une propreté et d’une beauté incroyable. Des peintures magnifiquement réalisées étaient accrochées aux murs, des tapis richement décorés recouvrait le sol et de superbes meubles finement travaillés étaient disposés un peu partout.

« -Vous voici dans mon humble demeure, dit soudainement Bingon, ne faîtes pas attention aux choses qui traînent un peu partout, avec la moisson je n’ai guère le temps de ranger en ce moment. Que préférez vous pour dîner ? J’ai du fromage, des tartes, je peux vous faire une omelette si vous le désirez, ou bien j’ai des cuisses de poulet !! Je croîs qu’il me reste une peu de salade d’à midi...

- Je prendrai une omelette avec des cuisses de poulet et du fromage s’il vous plaît !! , demanda soudainement Elepterion. C’était les premiers mots qu’il disait depuis que lui et Azurio était arrivé au village.

-Et bien jeune homme, répondu Bingon, vous avez l'air d'avoir un gros appétit!! Puis s'adressant à Nanenarelle:
Et vous jeune fille, que désirez vous?

-Moi je prendrais juste de la salade...s'il vous plaît, ajouta t'elle précipitamment.

Bingon regarda Azurio d'un air interrogateur et celui-ci dit:
-Des cuisses de poulet, ce sera parfait, merci!"

Une fois qu'ils eurent fini de manger, Azurio et Elepterion retournèrent sur la place, afin de voir si le mystérieux homme était toujours là, pendant ce temps, Nanenarelle poserait ses questions à Bingon.
Il faisait nuit à présent, et en arrivant sur la place, ils s'aperçurent que l'homme était toujours là, il n'avait pas bougé de place. Il tourna la tête dans leurs directions et ne les lâchas plus des yeux, ils s'approchèrent alors de lui et le saluèrent:

« -Bonsoir, je m’appel Azurio, et voici Elepterion.

-Moi c’est Zorgos...Alors comme ça vous êtes étrangers !! Qu’est-ce qui vous amène dans ce village pourri ?

Elepterion prit la parole :
-On ne sait pas, on s’est réveillé se matin à environ une journée de marche d’ici, on ne sait pas comment on s’est retrouvé là-bas, et on ne sait même plus qui nous sommes. Enfin, on se rappel juste nos prénoms !!

-C’est une bien moche histoire ce que vous me conter là !! Et donc vous n’avez aucun idée de ce qui a pu vous attirez ici ?

-Non, répondirent Azurio et Elepterion à l’unisson. »

Nanenarelle venait d’arriver sur la place, elle avait fini de poser ses questions au chef du village, et était donc parti rejoindre Azurio et Elepterion pour en apprendre plus sur eux. Elle vit qu’ils discutaient avec un beau jeune homme, un peu ténébreux.
« Décidément je ne fait que de délicieuse rencontre aujourd’hui !! » pensa t’elle. Elle s’approcha d’eux et dit bonjour à Zorgos :« Bien le bonjour monsieur....

Chapitre 5

« Alors, vous ignorez ce que vous faites en ce monde ? » demanda la jeune fille, près de la fontaine.
« Oui, j’ai la possibilité de parler, j’ai un corps d’homme, je suis habillé, mais je ne sais ou j’ai appris à parler, ni d’où viennent mes vêtements, ni ou j’ai bien pu passer le début de ma vie, répondit Azurio d’un air renfrogné
-Alors vous êtes dans me même cas que moi, je me suis réveillée près d’un grand fleuve,et… enfin c’est une longue histoire, seulement j’ai pu chercher aide près d’un temple, et enfin je crois savoir pourquoi les gens s’étonnent autant de nous…
- Sans blague, vous croyez que nous les intriguons ?railla Zorgos, désignant trois mégères, qui n’avaient pas du fermer la bouche depuis qu’elles les regardaient

- Les dieux qui ont fait ce monde, enverront des personnages d’une grande beauté, pour guider le monde au destin qu’ils veulent pour lui, énonça Nanenarelle, fusillant Zorgos de ses yeux bleu électriques.
- Alors on attend un ordre de mission si j’ai bien compris ? On va recevoir un parchemin tombé du ciel, « nous les dieux vous avons envoyés ici pour nianiania » non mais vous croyez vraiment ça ?
- Je ne sais pas quoi croire, Zorgos, je cherche de part le monde une raison à ma fichue existence, maintenant si tu me trouves ridicule, à chercher, je n’ai jamais prétendu vouloir te trainer derrière moi !
Devant masque de fer qu’adopta le visage de la jeune femme, les trois hommes tressaillirent.

-Je ne crois pas que notre compagnon soit réticent à vous suivre, Madame, je pense également que vu que nous n’avons rien à voir avec ces populations nous devrions tous marcher ensemble, déclara Elepterion, et comme il s’adressa pour la première fois à haute voix depuis l’arrivée de Nanenarelle, écoutant sa voix elle s’assagit aussitôt, et le dévisagea droit dans les yeux.
- On dit que quelque part, dans les Montagnes du sud, existe un Royaume de Vérité Perdue, je voulais l’atteindre, je ne pourrais y donner de raisons particulières, ma curiosité m’y pousse. »
Tous acquiescèrent, et revinrent vers la maison de Bingon.

Ce dernier les attendaient sur le pas de la porte.
« Vous avez fait connaissance, vous vous êtes trouvés…
- Nous ne restons pas, Sire Bingon
- Vous me ferez l’honneur de passer la nuit en ma maison, et de me laisser pourvoir à tous vos besoins, avant votre départ, je ne vous demanderais pas pour où ni quoi, les choses ont leurs secrets que les hommes ne sont pas sensés savoir. »

Alors ils suivirent le maître de maison, qui leur assigna à chacun une chambre,pour Elepterion la plus haute, pour Azurio celle qui en était la plus proche, Zorgos dormirait dans celle qui était la plus proche des cuisines et Nanenarelle occuperait celle qui avait deux fenêtres sur la rue.
La nuit vint vite, et de sombres nuages couvrirent le ciel, pendant que les compagnons se préparaient pour leur voyage et devisaient avec le doyen, des légendes perdues et de l’histoire des Dieux.
Ils mangèrent des fèves, et des côtes de porc, près du feu ronflant de la demeure, avec du vin, qu’Elepterion semblait ne pas apprécier à sa juste valeur.

La femme de Bingo, personnage discret, vient chercher Nanenarelle pour la mener à la salle de bain.
« Dites, Madame, laissez nous un peu de savon quand vous en aurez finis, je tiens a me décrasser, déclara Zorgos
-Aucun savon ne serait aussi abrasif que vous, cher compagnon ! »
Zorgos lui rendit un sourire, heureux de ce qui lui paraissait être un compliment.
« Bingon, sans vouloir être indiscret, quelles questions vous à posées notre jeune amie ?
-Sire Zorgos, elle me questionnait a propos du chemin à prendre pour se rendre dans une contrée nommée Royaume de Vérité Perdue, question à laquelle je ne put répondre.
- Pourquoi ? s’interrogea Elepterion
- Parce que je ne sais ou elle se trouve
- Logique, marmonnna Azurio
- Alors elle veut se rendre là ou elle ne saurait aller ? Rassurez moi, on y va tous ?
- Je lui ai conseillé de diriger ses pas vers les Maisons de Savoir.
- J’espère que c’est pas loin !
- A cinquante lieues d’ici, mais le chemin peut être dangereux en cette période.
- ça veut dire quoi ???? dangereux comment ? s’éberlua Zorgos.
- Personne n’en sait rien….
- c’est fort réjouissant tout ça ! s’attrista Azurio.
- de quoi vous réjouissez vous Messieurs ? interrogea Nanenarelle, j’ai finit de me laver, je vous laisse le champs libre Zorgos…..
- super, je vais aller me noyer pour oublier tout ça….. »


Zorgos couru à moitié jusqu'à la salle de bain, comme s’y réfugier.
La jeune fille s’assit aux côtés d’Elepterion, et un lourd silence s’installa, jusqu'à ce que le silence, seulement perturbé par le vent de la tempête qui se levait, fut percé d’un grand sanglot.
Zorgos revint de la salle de bain, habillé en grande hâte.
On aurait dit qu’il cherchait a formuler une question, puis sans un bruit, après avoir laissé ses compagnons et Bingon afficher des regards médusés, il défit lentement le vêtement dont il avait recouvert son corps.
Un loup, quasi réel, apparut sur le corps de Zorgos, qui occupait tout son côté gauche, du genou à l’aisselle, il était assis, et affichait un regard de sage, tandis que le propriétaire du corps sur lequel il était apparu tremblait, et murmura « Je…….je ne l’avais pas avant….. »

Nanenarelle fit sortir le maitre des lieux, le priant de l’excuser, et se tourna vers les autres.
« Peut-être portez vous les mêmes …. Euh signes….. »
Elepterion retira son haut de corps, laissant admirer un aigle, de large envergure, étalé sur sa poitrine, dont les ailes continuaient sur chacun de ses bras…
Il devint très pâle, apparement lui aussi ignorait totallement qu’il portait ce « signe ».
Azurio, ne semblait pas aussi préssé de découvrir le sien, du moins pas a se déshabiller devant les autres, plus pudique, et sans un bruit, il se dirigea vers la salle de bain, ou il s’enfermit.
Quelques instants plus tard, il en revint.
« Et bien euh humm j’en ai un aussi sur le dos…. Enfin du dos de la cuisse, a mon omoplate droite, un…. Un grand dragon….. »
Tous se dévisagèrent, Azurio tentait de retenir ses vêtements qu’il n’étais visiblement pas arrivé a relacer correctement, Elepterion affichait un regard des plus songeurs, Zorgos essuyait ses dernières larmes, et Nanenarelle se dirigea vers Azurio pour l’aider a se relacer.
« Et toi euh vous mademoiselle euh …. Rougit Zorgos
-et bien moi c’est un serpent, sur la jambe droite…. »

Chapitre 6


Zorgos était légèrement déçu que la marque de serpent soi apparut sur la jambe droite, et non pas comme il l'aurait souhaité: sur une partie plus poumonée de son anatomie. Enfin remis de sa déception, il proposa aux autres d'aller se coucher pour reprendre des forces, car la route serait longue et fatigante.

<<Bingon, pouvez vous nous indiquer notre chambre s'il vous plaît? Demanda Zorgos.

_Mais bien entendu, suivez moi tous.>> Dit-il aux quatre compères, avec un léger sourire au coin des lèvres.

Les invités suivirent Bingon dans une chambre juste a coté. La chambre, banal et commune a toutes les autres , était composé d'un lit pour deux personnes au centre de la pièce, un canapé sur le coté droit du lit et une armoire sur sa gauche. La pièce était éclairé par un chandelier qui n'émettait qu'une faible lumière.

<<Je suis désolé mais il n'y a qu'un lit, vous vous arrangerez entre vous , je vous fait confiance.

_Bien entendu, je dormirez avec la demoiselle. S'empressa de dire Elepterion.

_Et pourquoi pas moi? Dit Zorgos en attrapant le bras de Nanenarelle.

_Non mais oh!!! JE dirais avec qui J'AI envie, et je choisit Azurio, car c'est le seul qui ne m'a pas sauté dessus, de plus j'adore les chevaux enfin, je croit me souvenir de ça.

_Mmm..me..moi ...?Bégaya Azurio.

_Oui toi,allez déshabille toi, et que tout le monde se couche, demain sera une longue journée.>>

Azurio dormait donc avec la jolie Nanenarelle, Elepterion s'était installé tranquillement sur le divan alors que le bon Zorgos dormait a la dur sur le sol. La nuit se passé tranquillement quand soudain , la porte s'ouvrit doucement, et dans le noir, si les étrangers ne s'étaient pas endormi, ils auraient pu apercevoir le très sympathique Bingon avec sa dague a la main suivit d'une autre personne.

<<Pssst le grand, on commence par égorger lequel? Questionna en chuchotant le bon Bingon.

_Par celui qui a la plus grosse bourse pardi.

_Crétin, je t'ai déjà dit qu'ils n'ont pas d'argent, mais je connais quelques mages démoniaques qui payent chère pour des coeurs humains tout frais.

_Et pourquoi faire? Demanda cette étrange inconnu.

_Tu pose beaucoup trop de questions, n'oublie pas que j'aurais pu t'arracher le coeur a toi aussi, tu es un étranger comme eux, un démon , regarde vous avez les mêmes marques démoniaques. Le généreux hôte désigna la tête de dragon qui dépassait du drap sur l'épaule d'Azurio et le serpent sur la jambe de Nanenarelle dévoilé par la couverture trop petite.

_Quoi ?? Moi un démon ?s'écria l'inconnu.

_Mais tais-toi idiot, tu va les réveiller. Bon passons aux choses sérieuses, le clampin par terre sera le premier, maintient le au sol , je m'occupe de son cas.

_Je ne suis pas un démon!! Retirez ça tout de suite.>>

Le second haussement de voix réveille la douce Nanenarelle, qui s'écria:

<<Que faites vous ici bande d'obsédés et qui êtes vous?>>

Le cri de la demoiselle réveille les trois autres compères qui avaient encore les yeux tout collés par la fatigue. Bingo attrapa Zorgos et se mit derrière lui avec la dague sur son coup.

<<N'approchez pas ou je l'égorge comme un porc. Krishka!! Attache-les.

_Et avec quoi, il n'y a pas de corde ici.

_Mais, Bingon... Que signifie tout ça.

_Tais-toi imbécile, tu croit vraiment que j'allais vous entretenir toi et tes amis, vous nourrir, vous loger sans rien en retour. Hahaha mais tu te crois ou? Chez ta mémé? Quand a toi idiot , déchire cette serpillière qui te serre déshabille et fait en des liens.

_Très bien. Krishka déchira la loque qu'il avait sur le dos en quelques secondes, dans la pénombre de la pièce, légèrement éclairé par la lueur de la lune, Azurio aperçu un énorme ours sur son torse.

_Re... regardez son torse....

_Il est des nôtres , il est ....comme nous ...la marque sur son torse, lui aussi il en a une.. Dit Elepterion.

_Des vôtres ?? la marques ?? Qu’est-ce que cela veut dire?? Que savez vous de moi et de mon passé?

_Tais toi et immobilise les , c'est un ordre. Beugla Bingo.

_Non, toi tu la ferme!!! Je ne reçois d'ordre de personne. Krishka lança son habit roulé en boule avec une tel rage dans la tête de Bingon qu'il lui brisa le nez. Bingon fou de rage bondit sur Krishka qui le stoppa net en lui attrapant la gorge , il serra de toute ses forces et lui brisa le larynx puis le relâcha. Bingon mourut rapidement mais avec une douleur certaine.
Les quatre amis, rallumèrent le lustre pour y voir un peu plus claire, a coté du corps inerte de Bingon , Krishka, visiblement un nordique, un grand nordique d'environ deux mètres, les cheveux blonds jusqu'au coup et un ours dessiné sur tout le ventre.

_Et bien , nous te remercions tous de nous avoir sauvé, mais nous devons partir, vu ton exploit, on va avoir une milice a nos trousses, on avait bien besoin de sa. Préparons nos affaires, nous t'expliquerons tous sur le chemin,allons y tous le voyage commence tous en route vers les Maisons du Savoir.

CHAPITRE 7


Les Anges se réunissaient peu à peu, leur première victime tombée et les premiers ennuis qui pointaient à l'horizon, ils devaient maintenant fuir. Il étaient cinq maintenant, la porte entrouverte laissant à tous la vision du maire abattue finit de les rendre indésirable dans le village, les torches des poursuivants qui augmentaient par le nombre au fur et à mesure de la nouvelle déformée et amplifiée du meurtre illuminaient la place Centrale ou se situait la fontaine tel les étoiles dans la nuit.

Les miliciens n'avaient pas touché au corps, trop occupés à s'atteler à la poursuite des intrus, personne de vit l'oiseau décharné qui entra, se posa délicatement sur la tête et qui commença à arracher des morceaux du cadavre refroidit. Il fut bientôt rejoint par ses congénères et on pu entendre leur cries effrayants dans la nuit mourante, le corps mort trésaillant sous leurs assauts. Le visage était déjà bien attaqué, la joue avait été percé et un des volatiles commençait à continuer son carnage à l'intérieur de la bouche du maire allongé. Leur voracité était sans limite. L'oiseau de la première rencontre releva son bec, un morceau de peau dégoulinant de sang se balançait tel un asticot, ses yeux luisants injectés de sang se fermirent et il lâcha son morceau en poussant un cri aigu et perçant, se dirigeant vers la fenêtre qu'il traversa avec le fracas du verre brisé, il partait à la poursuite de son maître...Il faut bientôt suivit par son engeance.

En ce temps là, les cinq fuyards se débattaient dans la forêt qui bordait le village, la nuit environnante et les branches bloquaient leur progression qui se faisait tatonnante du à leur méconnaissance du terrain. Se rapprochant, ils entendaient les aboiements des chiens.

Azurio se tourna vers Elepterion, inquiété.

Elepterion, penses-tu que nous puissions nous en sortir? On ne sait même pas ou nous sommes.

Je pense que notre rencontre n'est pas fortuite, si nous sommes ici et maintenant, c'est qu'il y a une raison, notre rendez-vous avec la mort n'est pas encore arrivé, nous avons quelque chose à accomplir, je le sens...

La lune éclairait son beau visage teinté de mystère. Azuio resta silencieux à cette réponse, sans comprendre pourquoi, son respect et la confiance q'uil portait à cet individu croissait alors qu'ils se connaissaient que depuis peu.

En ce moment là, Zorgos restait silencieux, scrutant le corps de Kirshka qui se déplaçait sans difficulté dans la nuit, ses pas étaient sûr, il avançait sans bruit, à le regarder, on aurait dit que c'était lui le chasseur et non la proie poursuivie.

Nanenarelle le regardait aussi avec attention, la belle essayait de comprendre la situation et les futurs décisions à prendre se bousculaient dans sa tête. Mais ce qui l'intriguait le plus chez Krishka c'est ce regard félin, si animal, elle se sentait troublée et effrayée à la fois, se retournant pour vérifier la distance les séparant des poursuivants, elle allait parler lorsqu'elle laissa échapper un crie de surprise, Krishka avait disparu et on entendit un long hurlement dans la nuit, un hurlement qui fit taire les aboiements des chiens et qui arrêta la course des Anges. On vit près d'un cour d'eau au loin, un loup au pelage argenté qui scutait les poursuivants tranquillement, ses yeux bleus attendaient, ses muscles raidis étaient prêt à déployer leur puissance...Le temps s'était figé.

Se pourrait-il que...pensa Elepterion

ecrit par zorgos a posté le 20 aout


CHAPITRE 8:


Elepterion ne finit pas sa phrase..en effet, alors qu'il ouvrait la bouche, le loup poussa un long hurlement qui résonna aux oreilles de tous comme un avertissement.
Tous se regardèrent car ils se souvenaient de ce loup, tous sauf Krishka, lequel avait disparu soudainement dans la nuit.
Mais bientôt, alors que tous les regards étaient encore fixés sur le loup, Krishka réapparut, portant sur ses épaules un corps inanimé.
Il le jeta à terre sans ménagement et Nanenarelle, le touchant du bout du pied ne put réprimer un sursaut lorsqu'il commença à s'agiter.


Mais, il n'est pas...enfin je veux dire, tu ne l'as pas tué?questionna-t elle en foudroyant Krishka d'un regard que bien des hommes auraient eu du mal à supporter.

Hum, grogna celui-ci, tu vois bien que non, je l'ai juste surpris trop près de nous à mon goût alors je lui ai mis un petit coup derrière la tête si tu vois ce que je veux dire..


Elepterion, Azurio et Zorgos se lancèrent un sourire devant la mine déconfite de leur coéquipière, sourire qu'ils cachèrent bien vite par ailleurs.

L'homme tenta soudain de s'échapper jusqu'à ce qu'Elepterion lui marche sur le dos (c'était alors beaucoup plus dur pour avancer).
L'homme siffla puis lança d'un air furibond:

Vous êtes perdus démons, nous sommes trop nombreux et nous allons vous brûler!!

Combien êtes vous? demanda Azurio.

Va pourrir en enfer!! fut sa seule réponse.

Zorgos décocha alors un coup de pied magistral dans le nez de l'homme ce qui eu pour effet de lui délier la langue(même si on ne comprenait plus tout ce qu'il disait).

Vingt hommes, nous sommes vingt hommes armés bredouilla t-il en tachant d'arretêr les flots de sang qui coulaient de son auguste nez brisé.


Les chiens aboyèrent alors rappellant aux compagnons la proximité de ceux qui voulaient leur mort.

Elepterion prit la parole et tous l'écoutèrent:

Je crois que nous ne pourrons pas éviter le combat, ils sont trop proches et connaissent la forêt mieux que nous.
Séparons nous en trois groupes et attendons les, nous profiterons de l'effet de surprise.

Zorgos intervint alors:

Mais étant cinq, lequel d'entre nous sera seul? Et que fait-on du prisonnier?

Et avant que nul n'ait le temps de répondre, le loup bondit entre eux, trancha la gorge de prisonnier avec précision (ce qui fit tout de même jaillir beaucoup de sang) et s'arrêta net devant Elepterion, avant de lui faire un semblant de courbette et de lui lécher la main.

Nanenarelle coupa le silence qui régnait en disant:

Je crois que comme ça c'est clair.

Zorgos qui n'avait toujours pas compris demanda:

Qu'est ce qui est clair??


Azurio et Nanenarelle se prirent tous deux la tête entre les mains alors que Krishka s'autorisait un sourire indulgent.
Elepterion lui était toujours plongé dans le regard du loup et semblait lui parler ainsi.

Nanenarelle s'écria avec autant de bruit que leur statut de fugitif le permettait:

Serais tu niais??

Et devant son regard outré elle reprit,

Les groupes seront Krishka et toi, Azurio et moi et le chef sera avec le loup.
Est-ce plus clair pour ton esprit embrumé??

Zorgos se dit qu'il montrerait à cette pimbêche qui il était tout en ne le sachant pas lui même mais car il n'aimait pas à être traité ainsi.

Le chef se leva alors de sur le cadavre et regardant les autres chacun à leur tour, il dit:

Allons, qu'il en soit fait ainsi et que le sang coule à nos pieds!

Chacun se dispersa alors à la recherche de ceux qui étaient auparavant leurs poursuivants..




Le silence régnait à présent dans la forêt.
Le combat avait été bref et chaque groupe avait fait un massacre:
Azurio et Nanenarelle revinrent les premiers un sourire satisfait sur les lèvres.
Puis Krishka et Zorgos, lesqueles se tenaient par l'épaule tels de vieux amis et rirent aux éclats en apercevant leurs compagnons.
Ceux-ci les regardèrent, éberlués, mais ne dirent rien.
Ne manquaient plus qu'Elepterion et son loup.
Mais où étaient-ils??...

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ecrit par nani a posté le 23 aout

Chapitre 9

La nuit froide, enveloppait de son toile d’ombre tous les aventuriers.
La bataille avait excités leurs sens, ils étaient tous tendus, d’autant que l’un des leurs n’étais pas revenu, parti avec un loup.
« On aurait peut-être pas du les laisser partir ensemble, c’est un animal après tout.
- Fallait ptete y penser avant, Mlle Pimbêche !
- T’avais une meilleure idée ?
- C’est pas malin d’y penser maintenant qu’il est ptete mort, crevé, bouffé par des loups !
- Ça m’étonnerait ! Un loup ça ne chasse pas seul non ?
- C’était ptete pas un loup ordinaire !
- De toutes façons t’avais rien d’autre à proposer !
- Bon arrêtez vous deux, ça servira à rien de s’exciter comme ça ! gronda Krishka, de sa grosse voix »
Ils se calmèrent tous les deux, en se lançant malgré tout des regards assassins.

« On a pas trente six possibilités, aucun de nous ne doit rester seul, avec l’animosité qu’on déclanche chez la plupart des gens normaux, c'est-à-dire pas comme nous. On doit rechercher Elepterion, ya pas d’autre chemin pour moi, déclara Krishka, toujours de sa grosse voix »


Tous aquièscerent. Ils partirent à pied, dans la même direction qu’il suivaient en entrant dans la forêt, c'est-à-dire n’importe laquelle, du moment qu’ils fuyaient.
« Je sens une odeur familière, annonça Zorgos, comme… comme ma famille…mais une espèce d’odeur de chien mouillé…
- Une famille charmante sous toute apparence….railla Nanenarelle, qu’Azurio fit taire d’un regard entendu.
- Je vous dis ce que je sens…restez ici, je vais suivre la piste….dit il, en s’éloignant des autres.
- Une piste ? mais…je ne sens rien…
- Non mais attendez, un loup ça a du flair non ?
- Bah ouais…
- Son signe c’est le loup ?
- Oui…
- Vous croyez qu’on devrait le suivre ?
- Il n’a pas senti la piste d’Elepterion….
- Ben on va pas le laisser seul quand même…. »


Alors ils tâtonnèrent dans l’ombre, cherchant les traces de l’homme Loup, évitant les branches, et au bout de peu de temps, ils arrivèrent dans une clairère.
Le spectacle les cloua sur place.
Une louve têtait ses petits, et à ses côtés, le loup qui accompagnait Elepterion.
Accroupi non loin, Zorgos regardait la scène, si près de la louve qu’il aurait pu la caresser, son regard était empreint de tendresse.


Une chouette, non loin, était posée sur un rocher, et assis à côté d’elle, sans qu’elle s’en inquiète, était assis Elepterion, lui aussi la regardait.
Encore sonnés du spectacle, ils eurent à peine le temps d’entendre les pas lourds d’un ours, qui arrachait les arbustes pour parvenir à la clairière, et qui, à leur grand surprise, s’arrêta à leur hauteur, et tendit une patte amicale vers Krishka.

Azurio poussa un petit cri quand il sentit la caresse froide d’un serpent rampant, qui frôla son pied, et commença a s’enrouler autours de la jambe de Nanenarelle, qui fascinée, ne donna pas l’impression de crier de terreur.
Un bruit d’herbe se fit entendre, quand un dragonnet rouge écarlate, courut dans l’herbe, et vint se pelotonner au pied du dernier jeune homme seul.
Il avait des petites ailes fragiles, qui ne supportaient pas encore son poids, et il n’avait sans doute pas atteint sa taille adulte, mais il lançait des regards doux et papillonnants a Azurio.
« Ben je crois qu’on est tombés là sur un fameux bestiaire » fit remarquer Elepterion, amusé.